Les relayeurs de la flamme
Publié le 26/04/2024|Modifié le 25/04/2024
Célébrer les valeurs du sport et de la France
Les 5 relais collectifs constitués par l’État ont été l’occasion de faire rayonner les valeurs de la France et de l’Europe à travers le monde :
- Relais des sportifs européens, le 9 mai 2024 à Marseille ;
- Relais des jeunes engagés, le 31 mai 2024 à Sainte-Mère-Église, Manche ;
- Relais franco-allemand, le 26 juin 2024 sur la passerelle des 3 pays, Moselle ;
- Relais 14 juillet, pour le défilé du 14 juillet 2024 à Paris ;
- Relais des bâtisseurs de la SOLIDEO, le 26 juillet 2024 en Seine-Saint-Denis.
182 agents publics sélectionnés par l’État participent au Relais de la Flamme
Au-delà de la sélection de certains relayeurs, l’État se mobilise, au niveau central comme au niveau décentralisé, pour accompagner le Relais de la flamme partout en France :
- Tout au long du parcours, le ministère des Armées propose aux jeunes de venir se confronter à un challenge sportif (pour plus d'informations sur le parcours des Armées)
- Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique déploie l’opération Parcours des savoir-faire français pour valoriser les entreprises des territoires partout en France (pour plus d'informations sur l'opération)
- Les agents du ministère de l’Intérieur et du ministère des Armées veillent à la sécurité de la flamme et des personnes venues célébrer son passage (pour plus d'informations sur la protection de la flamme)
Découvrir 10 profils de relayeurs sélectionnés par l’État
Yann SAILLOUR, 45 ans, Calvados - ministère de l'Intérieur et des Outre-mer - Responsable du service départemental chargé du recrutement et de la formation à la Direction interdépartementale de la police nationale du Calvados, ancien brigadier de police à la BAC de Saint-Denis 93, blessé en service
Sébastien BAUMERT-STORTZ, 43 ans, Gironde – Ministère de la Justice - Vice-procureur chargé du secrétariat général au parquet de Bordeaux
Il n’a jamais oublié ce moment qui a marqué son adolescence. En 1992, Sébastien Baumert-Stortz, alors âgé de 11 ans, était présent sur le parcours de la Flamme Olympique qui traversait déjà la France pour rejoindre Albertville, territoire d’accueil des XVIe Jeux d’hiver. Avec son petit appareil photo, le jeune homme avait même figé pour la postérité l’un des nombreux relayeurs anonymes. S’il ne sait pas ce qu’est devenu le cliché, c’est bien lui qui a eu l’occasion de passer de l’autre côté de l’objectif le 23 mai dernier. Comme un symbole, le Bordelais, originaire d’Alsace, a porté à son tour la Flamme dans sa ville d’adoption. « J’aurai forcément une pensée pour eux et d’autant plus que mon mari est un vrai passionné de sport et des JO et c’est par lui que j’ai fait rentrer la pratique sportive dans ma vie quotidienne », sourit l’actuel vice-procureur chargé du secrétariat général au parquet de Bordeaux qui entend bien profiter de cet honneur inattendu pour « représenter dignement tous les professionnels du ministère de la Justice qui s’engagent au quotidien à protéger les citoyens, notamment les plus vulnérables, et préserver la vie en société. » Des missions dont il s’acquite depuis plus de 15 ans, tout d’abord comme juge des enfants, avant d’exercer en qualité de juge des libertés et de la détention, juge aux affaires familiales ou encore juge de l’application des peines. S’il occupe aujourd’hui de nouvelles responsablités plus administratives, il ne s’est pas pour autant totalement éloigné des tribunaux. « J’ai toujours voulu aider les autres, et pour l’anecdote, j’ai décidé de devenir juge après avoir ressenti mon premier vrai sentiment d’injustice en étant puni par ma maitresse en primaire alors que je n’avais vraiment rien fait, évoque-t-il. On ne rentre jamais dans ce ministère par hasard. Dans mon métier, consacré à l’intérêt général, j’ai vraiment le sentiment chaque jour d’être utile et efficace, en contribuant humblement à réparer des parcours de vie brisés. »
Céline BLANCHET, 37 ans, Haute-Savoie – Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse - Directrice d’école
Céline Blanchet ne le cache pas. En décidant de rejoindre il y a bientôt 3 ans le petit village de Glières-Val-de-Borne en Haute-Savoie, comme directrice de l’école maternelle et primaire Tom-Morel, la jeune mère de famille originaire de Toulouse, qui a officié pendant plusieurs années comme professeure des écoles dans les quartiers prioritaires de Marseille et Annemasse, a tout à la fois changé de vie et presque de métier. Si elle reste toujours aussi passionnée et engagée auprès de ses élèves, elle se sert de ses nouveaux terrains de jeux pour transmettre son amour du sport et les valeurs qu’il véhicule aux enfants, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative locale, déjà bien imprégnée. « La pratique sportive, qui a toujours été présente depuis mon enfance, m’a donné le goût de la persévérance et une forme de combativité, le fait de ne jamais rien lâcher », reconnaît celle qui multiplie les projets en lien avec le sport, tant dans sa vie personnelle que professionnelle. Lorsqu’elle n’est pas elle-même engagée sur des trails ou des semi-marathons aux côtés de son mari, elle organise pour ses élèves et leurs parents, avec son équipe, des randonnées, des nuits en refuge ou encore des courses en lien avec l’USEP et l’Association européenne contre les leucodystrophies. Des événements auxquels ont d’ailleurs pris part ces deux dernières années de nombreux sportifs olympiques et paralympiques. Le 23 juin, Céline Blanchet a mis à son tour un pied, et même les deux, dans le monde des Jeux en portant la Flamme de Paris 2024. « Nous devons avoir une relation spéciale avec la Flamme Olympique dans la famille, car en 2008, à Pékin, mon mari faisait partie des forces de sécurité qui étaient sur le parcours pour protéger les relayeurs, rigole-t-elle. Je remplirai cette mission avec beaucoup de fierté, d’émotion, et un peu de pression. Mon fils, dont ce sera d’ailleurs l’anniversaire, m’a dit : " surtout ne la fais pas tomber ". Et j’espère profiter aussi de cet éclairage pour mettre en avant l’investissement sans faille et pas toujours assez reconnu de tout le corps enseignant. »
Dorothée CHAOUI-DERIEUX, 47 ans, Île-de-France - Ministère de la Culture - Conservatrice en chef du patrimoine au service régional de l'archéologie de la Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France, chargée de la coordination des opérations archéologiques sur le chantier de Notre-Dame-de-Paris
Elle ne sait pas encore précisément où elle foulera le bitume le 14 juillet prochain avec la flamme olympique à bout de bras, mais dans ses rêves les plus fous, Dorothée Chaoui-Derieux s’imagine courir devant la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, son lieu de travail quotidien depuis 5 ans. « Ce serait un symbole fort, pour ce que l’édifice représente, mais aussi parce que c’est à titre personnel l’expérience la plus marquante de ma carrière et une aventure humaine hors du commun », reconnaît l’archéologue, chargée du contrôle scientifique et technique des fouilles au cœur du monument mythique de la capitale. Conservatrice en chef du patrimoine au service régional de l'archéologie de la Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France, la Parisienne, qui a choisi d’exercer son métier au sein de la fonction publique d’État « pour être au service des usagers afin de leur restituer une partie de leur vécu, de leur histoire » a toujours été passionnée par « la petite histoire qui fait la grande histoire. » « Pendant des fouilles, quel que soit l’endroit où elles se déroulent, je garde mon regard d’enfant, car je ne sais jamais ce qu’on va découvrir », reconnaît celle qui s’est également illustrée par son engagement associatif pendant plusieurs années auprès de l’association Les Petits frères des pauvres, qui lutte contre l’isolement des personnes âgées. Plus jeune, Dorothée Chaoui-Derieux se montrait aussi plutôt douée avec une raquette et un volant en main. « Mais pas au point de rêver à une carrière de sportive de haut niveau, reconnaît l’ancienne badiste, toujours aussi active dès que son emploi du temps d’archéologue et de maman lui permet de chausser les baskets. « Je sais par exemple que je n’aurais jamais eu le potentiel pour être sélectionnée olympique, mais avec ce privilège qui m’est accordé de faire partie d’un relais collectif de la flamme, j’aurai une opportunité de laisser à mon tour une petite trace dans l’histoire des Jeux de Paris 2024. »
Isabelle ORIOL, 50 ans, Var - Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités - Aide-soignante urgentiste
Au centre hospitalier Jean Marcel de Brignoles, Isabelle Oriol se sent presque comme chez elle. Et pour cause. Elle est née dans l’établissement public de santé de la commune varoise, y a connu sa première expérience professionnelle par le biais d’un contrat emploi solidarité (CES) avant d’effectuer une partie de sa formation dans ses services et d’y être définitivement embauchée en tant qu’aide-soignante en 1995. Depuis près de 30 ans, elle se dévoue au quotidien pour ses patients et leur bien-être. « Je suis très attachée au respect de la dignité des patients, mais aussi des soignants qui est pour le moins fondamental dans l’exercice de ma profession, reconnaît celle qui officie depuis quelques années aux urgences. Dans les couloirs de l’hôpital, on me surnomme « madame bientraitance ». Très impliquée dans la vie de l’établissement et élue par ses pairs pour représenter les aides-soignants à la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques (CSIRMT), ses collègues évoquent son excellent esprit d’équipe et sa rigueur exemplaire. On pourrait y rajouter aussi son attitude bienveillante, son empathie, son indéfectible sourire, sa disponibilité ainsi que son énergie, entretenue par plusieurs années de danse qu’elle continue de pratiquer avec sa fille. Elle le reconnaît volontiers, comme de nombreux professionnels de santé, Isabelle Oriol a traversé des moments difficiles au plus fort de de la crise sanitaire liée à la Covid-19. « J’ai été particulièrement affectée sur le plan physique et moral face à la détresse des personnes les plus vulnérables, confirme-t-elle. Mais avec notre cohésion d’équipe, j’ai su me relever pour continuer à donner de moi-même pour les autres. » C’est en pensant à ses confrères et à ses patients qu’elle a porté la Flamme Olympique en mai . « Je suis particulièrement émue et fière qu’on ait pensé à moi pour participer à cet événement symbolique, avoue-t-elle. C’est une belle reconnaissance de mon travail et à travers moi de la détermination et l’engagement de tous les personnels soignants. »
Yannick IFEBE 31 ans, Essonne - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères - Chargé de mission au sein de la Direction des affaires financières, sportif de haut niveau en para-escrime
Huit ans après son titre paralympique par équipes aux Jeux de Rio en escrime fauteuil, Yannick Ifebe ne sera pas sur les pistes cet été à Paris pour prétendre à une nouvelle médaille d’or, lui qui était déjà absent à Tokyo en 2021. Si le para-escrimeur n'avait pu gagner sa sélection son épée en main il y a 3 ans, son absence cette année reste en partie sa décision. « J'ai connu des soucis de santé ces dernières années (double fracture du dos et hémorragie pulmonaire, ndlr) qui ont contrarié mon retour au plus haut niveau, admet-il. Mais j'ai surtout souhaité privilégier ma reconversion professionnelle, qui a toujours été ma priorité. » Après des études de droit et un master en administration publique à Sciences Po, le natif de Longjumeau, paraplégique depuis une erreur médicale au cours d’une opération d'une hernie inguinale alors qu'il était âgé de seulement trois mois, bénéficiait déjà jusqu'en 2022 d'un contrat avec le ministère de la Défense. Détaché à 100 % de ses missions pour mener sa carrière de sportif de l’élite, il était devenu l’un des piliers de l’équipe de France d’escrime fauteuil avec, outre sa médaille d'or paralympique, un titre mondial et européen. « Par le biais du sport, j’ai eu la chance de pouvoir représenter le meilleur de la France partout dans le monde, explique-t-il. Je veux désormais continuer dans d’autres domaines. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas hésité quand j'ai eu l'opportunité d'intégrer le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères par une voie d’accès spécifique aux personnes en situation de handicap en 2022, et ce, malgré la perspective des Jeux de Paris. » Chargé de mission au sein de la Direction des affaires financières et en attendant de pouvoir exercer à l’étranger comme diplomate, son rêve d’enfant, Yannick Ifebe n’a pas encore quitté définitivement le monde paralympique. S’il n’exclut pas de reprendre le fil de sa carrière dans la perspective des Jeux de Los Angeles en 2028, il aura l’honneur de porter la flamme paralympique en août prochain avant de prendre place au Grand Palais pour encourager ses anciens coéquipiers.
Yasmina MAATOUG, 37 ans, Haute-Marne - Ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique - Inspectrice des finances publiques et responsable ressources humaines à la Direction départementale des finances publiques de la Haute-Marne
Elle hésite un peu avant de le dire, mais à l’évocation de son rôle de relayeuse de la Flamme Olympique, Yasmina Maatoug ne peut nier que cet honneur qui lui est accordé est pour elle une revanche sur la vie, « un cadeau ». Depuis son enfance, la Dijonnaise vit avec un handicap invisible dont elle s’accommode. « Hormis au collège et au lycée où j’ai été malheureusement dispensée de sport, je ne me suis jamais considérée comme malade et je ne m’interdis rien, confirme-t-elle. Je peux tout faire : conduire, courir, marcher, faire du sport et voyager, vivre tout simplement… » « C’est plutôt mon entourage qui a parfois peur pour moi alors que ça ne change rien à mon quotidien ni à mes occupations », poursuit celle pour qui les cours de danse chaque semaine et le sport auquel elle s’adonne régulièrement sont autant d’occasions de se faire du bien à la tête et au corps. Inspectrice des finances publiques, responsable ressources humaines à la Direction départementale des finances publiques de la Haute-Marne, Yasmina Maatoug, titulaire d’un master en droit, économie, gestion et d’un diplôme d'éducatrice spécialisée, a multiplié les expériences professionnelles (chargée de mission et de communication au service culturel de la mairie de Dijon, rédactrice, éducatrice spécialisée en protection de l’enfance, conseillère apprentissage à la Chambre des métiers et de l'artisanat de la Haute-Marne…) avant d’intégrer en 2020 l’administration des finances publiques par la voie d’un recrutement spécifique. « Le fil rouge de toutes mes activités a toujours été l’utilité sociale et j’ai su très vite que je rejoindrai la fonction publique, comme mes trois sœurs et mon frère, pour être au service des citoyens et en prise directe avec les préoccupations de la société », remarque la bénévole au sein d'une association chaumontaise qui a pour vocation la lutte contre l'exclusion. Toujours aussi surprise d’avoir été choisie pour porter la Flamme Olympique « alors que je suis une personne tout à fait ordinaire », elle endossera cette responsabilité « en pensant à toutes les personnes qui font face aux maladies silencieuses. »Valérie COLAS, 56 ans, Morbihan - Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités - Inspectrice du travail à la Direction départementale de l'emploi, du travail et des solidarités du Morbihan
Depuis qu’elle a appris à sa grande surprise qu’elle allait porter la Flamme Olympique dans son département, le Morbihan, le 6 juin 2024, Valérie Colas cultive un rêve. « Je ne sais pas si cela sera possible, mais j’aimerais tellement pouvoir partager ce moment avec Ethan », confesse-t-elle. Ethan, c’est son filleul de cœur. Un jeune garçon de 17 ans atteint d’une maladie orpheline encore à ce jour non diagnostiquée qui l'empêche de se mouvoir, de parler, de manger tout seul, et de se tenir en position assise sans dossier. Mais à l’aide d’une joëlette, un fauteuil handisport adapté à la pratique, Ethan participe avec ses parents, Isabelle et Frédéric, à de nombreuses courses à travers le monde. Membre active de l’association « Ça bouge avec Ethan », Valérie Colas est presque de toutes les aventures aux côté de la famille, que ce soit sur des trails, des marathons ou des triathlons. « Quand Ethan prend ma main, ça me donne une énergie folle, avoue-t-elle. Lorsque je suis en difficulté sur une course, c'est lui qui me donne la force de la finir. » Elle-même participe depuis plusieurs années à des épreuves en solo et espère prendre part au marathon de New York l’an prochain. Par le biais du sport, la native de Segré, qui a créé deux associations sportives assurant la promotion du sport des femmes en milieu rural, réaffirme l’engagement social qu’elle démontre déjà chaque jour dans ses activités professionnelles. « On a parfois tendance à l’oublier, mais devenir fonctionnaire, c’est se mettre au service des autres », confirme celle qui, après avoir travaillé quelques années dans le privé, a intégré le ministère du travail en 1997 à 29 ans, tout d’abord comme vacataire avant de passer différents concours administratifs et de devenir contrôleur du travail puis inspectrice du travail à la Direction départementale du travail, de l’emploi et des solidarités de Vannes. « Porter la flamme olympique est une formidable reconnaissance de mon travail et c’est aussi l’opportunité pour moi de donner de la visibilité au combat mené par les familles face au handicap, et à la nécessaire évolution de l’accessibilité en France », insiste-t-elle.
Adjudant Basan, 42 ans, Corse – Ministère des Armées - Adjudant au sein de la Légion étrangère
L’adjudant Basan est un combattant, dans tous les sens du terme. Dans sa vie professionnelle comme personnelle et sportive. Il lui a fallu du courage et de la détermination pour quitter, à 24 ans, sa famille et sa nation d’origine, la Kalmoukie, une petite république de Russie, pour s’engager dans la Légion étrangère. « Ce n’est pas une décision anodine de tout laisser derrière soi pour servir un autre pays, mais j’étais jeune, j’avais envie de vivre autre chose, je voulais de l’aventure », reconnaît celui qui a débuté comme professeur de sport dans son pays avant de se découvrir une vocation au cours de son service militaire. Déployé dans un premier temps en Guyane dans l’infanterie pour assurer la protection terrestre de la base de lancement d’Ariane 5 et agir contre l'orpaillage illégal, c’est au sein du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi qu’il s’est illustré ces 16 dernières années. Que ce soit pour contribuer à la protection du territoire en Nouvelle-Calédonie, sur le front contre le djihadisme au Mali, ou encore à travers des missions de soutien à Djibouti et en République de Côte d’Ivoire pour lesquelles il a d’ailleurs été décoré de la Croix du combattant en 2019. Naturalisé Français depuis 2010, il porte également haut les couleurs de sa patrie d’adoption sur les tatamis. S’il a pratiqué au niveau national de la lutte libre dans son enfance, c’est aujourd’hui en jiu-jitsu brésilien qu’il démontre toute sa force, sa ténacité et sa grande maitrise de soi. Ceinture noire de la discipline, champion de France et médaillé de bronze européen en – 88 kg l’an passé, le père de trois enfants a porté la Flamme Olympique le 14 mai dernier à Bastia « en ayant une pensée pour ma famille ici en France, mais aussi dans mon pays d’origine. C'est un honneur d’être le représentant de la Légion étrangère et des 150 nationalités qui la composent. »
Les agents de la délégation interministérielle en charge des Jeux Olympiques et Paralympiques portent la Flamme !
- Aurélie SEVEIGNES, adjointe au délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques : « La Flamme Paralympique en un mot, c’est forcément de la fierté parce que c’est une occasion unique et puis aussi le sentiment d’une récompense du travail accompli par la DIJOP, tant pour moi que pour l’ensemble de l’équipe. »
- Alexandra BARRIER, conseillère en charge du Handicap et de la Santé auprès du délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques : « La Flamme Paralympique, pour moi, cela représente l’engagement. C’est un terme qui m’est particulièrement cher et je suis très fière de porter la Flamme avec ce mot en filigrane. »